Vélo à pignon fixe

Un vélo à pignon fixe, appelé également fixie, se caractérise par la solidarité du pignon avec la roue arrière, là où d’habitude ce dernier est associé à une roue libre.

Dans la pratique, il en résulte que le freinage se réalise par le blocage du pédalage puisque le fixie est dépourvue de freins. Et que pour avancer, sans roue libre, le pédalage est obligatoire, même en descente.

Un fixie ne comprend pas par ailleurs de changement de vitesses. Il se présente comme un cadre nu avec un pédalier et deux roues.

Son origine vient des coursiers des grandes mégalopoles, qui pour délivrer leurs colis le plus rapidement possible, avaient banni tous les éléments qu’ils estimaient superflus ou contraires à la recherche de vitesse absolue.

L’utilisation d’un fixie demande assurément une bonne maîtrise du pilotage, en particulier dans un milieu urbain qui demeure hélas toujours dangereux pour les deux roues.

Il procure certes des sensations fortes mais aussi quelques belles frayeurs… Aussi n’est-il pas conseillé pour une utilisation lambda, un certain côté « casse-cou » étant nécessaire…

On retrouve également le système de pignon fixe sur les vélos destinés aux pistards qui prend tout son sens lors des phases de « sur-place ».

Le concurrent bloque alors l'avancée de son vélo tout en demeurant sur ses pédales, laisse passer son adversaire afin de pouvoir saisir le meilleur moment pour le surprendre par une accélération puissante.

Sorte de phénomène de mode « vintage », où le design est essentuel pour se distinguer, le fixie a pris une telle ampleur que la plupart des fabricants en proposent désormais à leur catalogue.